Lintelligence émotionnelle est un concept proposé en 1990 par les psychologues Peter Salovey et John Mayer, qui se réfère à la capacité de reconnaître, comprendre et maîtriser ses propres émotions et à composer avec les émotions des autres personnes. Elle est proche du concept d’intelligence sociale.

Comment définir les Fonctions Exécutives?Les fonctions exécutives peuvent être définies comme l'ensemble des capacités cognitives nécessaires pour contrôler et autoréguler le comportement. C'est à dire que les fonctions exécutives nous permettent d'établir, maintenir, superviser, corriger et atteindre un plan d'action pour atteindre un objectif. Cet ensemble de fonction est de grande importance étant donné que nous l'utilisons au quotidien. Le terme "Fonctions Exécutives" a été proposé par Muriel Lezak en 1982. Cet ensemble de capacités cognitives se trouve relativement délimité par les structures préfrontales du cerveau. Les zones cérébrales les plus reliées aux fonctions exécutives sont le cortex préfrontal dorsolatéral, le cortex préfrontal ventromédial, le cortex préfrontal orbitofrontal et le cortex cingulaire antérieur. Nous pouvons obtenir une estimation de l'intégrité fonctionnelle de ces structures grâce à des tests des fonctions exécutives. Avec de la pratique et un entraînement cognitif, il est possible d'améliorer nos fonctions exécutives. Comment évaluer et entraîner les fonctions exécutives ? C'est très facile, il suffit de vous sont les habiletés cognitives qui composent les Fonctions Exécutives?Même s'il existe de nombreuses opinions quant à la définition des fonctions exécutives, les différentes études sont arrivées à un accord quant aux habiletés qui les composent. Les principales seraient donc Flexibilité cognitive Capacité à adapter notre conduite et pensées face à des situations nouvelles, changeantes ou inattendues. Inhibition Capacité à contrôler les réponses impulsives ou automatiques et à générer des réponses modérées par l'attention et le raisonnement. Surveillance Capacité à contrôler notre conduite à tout moment et à nous assurer qu'elle est correcte. Planification Capacité à penser au futur et à anticiper mentalement la manière de réaliser correctement une tâche ou à arriver à un objectif spécifique. Mémoire de travail Capacité à stocker temporairement et à manipuler une information pour réaliser des tâches cognitives complexes. Prise de décisions Capacité à choisir une option entre plusieurs alternatives de manière efficace et réfléchie. Résolution de problèmes Capacité à arriver à une conclusion logique face à un problème. Exemples de Fonctions exécutivesLes fonctions exécutives sont impliquées dans la quasi-totalité des postes de travail. Dans toute activité professionnelle qui demande de l'organisation, de la planification, de la résolution de problèmes, de la prise de décisions ou des manipulations de données, nous utilisons les fonctions exécutives. En effet, nous les utilisons aussi bien pour faire cuire un steak que pour planifier une chirurgie à coeur ouvert. Les fonctions exécutives ont également un rôle essentiel pour nos études. Elle nous permettent de contrôler notre attention pour être concentrés en classe, ou encore de nous organiser pour étudier un examen. Lorsque nous préparons notre itinéraire pour un voyage en voiture, lorsque nous devons prendre une décision rapide face à un imprévu, comme par exemple décider de ne pas doubler un autre véhicule si la situation n'est pas propice, nous utilisons les fonctions exécutives. Nous utilisons les fonctions exécutives au quotidien. Elles sont essentielles par exemple pour organiser les choses que nous programmons de faire pendant l'après-midi, ainsi que pour nous adapter aux changements possibles si notre ligne de métro habituelle est suspendue et nous permettre de trouver des alternatives efficaces, etc. Le Syndrome dysexécutif et les autres troubles associés aux problèmes des fonctions exécutivesLe dommage cérébral des structures préfrontales peut provoquer, entre d'autres complications, anosognosie manque de conscience du propre déficit, aboulie manque d'initiative, difficulté pour séquencer des actions, problèmes pour gérer le comportement et les émotions, rigidité cognitive, etc. Par ailleurs, un problème au niveau des fonctions exécutives peut altérer la bonne régulation des procédés cognitifs. Un problème au niveau des fonctions exécutives peut poser des problèmes pour effectuer de nombreuses activités de notre vie quotidienne. Le syndrome par excellence qui traduit un mauvais fonctionnement des fonctions exécutives est celui du Syndrome dysexécutif ou Syndrome frontal. Ce syndrome altèrent plusieurs habiletés cognitives, comme celle de l'initiative, la fluidité, l'inhibition, la flexibilité, l'autorégulation, la planification et la prise de décisions. Cela provoque une conduite désorganisée, peu adaptée à l'environnement, à des changements de personnalité et d'humeur jusqu'à devenir égocentrique, obsessionnel et irritable. Ce syndrome peut apparaître après un dommage cérébral au niveau du cortex dorsolatéral, dérivé d'un ictus, traumatisme crânien, tumeurs ou de maladies neurodégénératives, comme la Maladie de Pick. Etant donné son importance au quotidien, il est essentiel d'évaluer sérieusement les risques de syndrome plus du syndrome dysexécutif, le dommage au niveau du préfrontal peut engendrer d'autres pathologies comme le syndrome orbitofrontal à un niveau élevè, il peut provoqué un changement de la personnalité, dérivé d'un dommage au niveau du cortex orbitofrontal, ou le syndrome mésial frontal manque d'initiative, aussi bien à un niveau comportemental ou apathie qu'au niveau de la communication ou mutisme.D'un autre côté, des problèmes au niveau des fonctions exécutives peuvent apparaître sans dommage cérébral. Les troubles suivants peuvent également entraîner une altération des fonctions exécutives la dyslexie, la dyscalculie, le trouble du déficit de l'attention avec hyperactivité TDAH, la schizophrénie ou l'autisme .Comment mesurer et évaluer les fonctions exécutives?Les fonctions exécutives nous permet de réaliser un grand nombre de nos activités quotidiennes rapidement et de manière efficace. Par conséquent, évaluer les fonctions exécutives peut être d'une grande aide dans plusieurs domaine dans le domaine académique pour savoir si l'élève va contrôler sa conduite en classe ou s'il va bien s'organiser pour étudier, dans le domaine de la santé pour savoir si le patient va avoir des problèmes pour adapter ses impulsions ou son état émotionnel à une situation ou dans le domaine professionnel pour savoir si un des employés va pouvoir résoudre des imprévus et prendre des décisions pertinentes de manière appropriée. Grâce à une évaluation neuropsychologique complète nous pouvons évaluer les différentes habiletés cognitives de manière fiable et efficace, comme les fonctions exécutives. CogniFit dispose d'un ensemble de tests qui évalue quelques-unes des habiletés cognitives qui composent les fonctions exécutives, comme l'inhibition, la planification, la flexibilité cognitive, la surveillance et la mémoire de travail. Les tests qu'utilisent CogniFit pour mesurer ces habiletés cognitives sont basés sur les tests NEPSY, Test Memory Malingering TOMM, Wisconsin Card Sorting Test WCST, test de Stroop, Test de Variables of Attention TOVA, Continuous Performance Test CPT, Hooper Visual Organisation Task VOT, Wechsler Memory Scale WMS et la Torre de Londres TOL. Mis à part les fonctions exécutives, le test permet également d'évaluer le temps de réponse, la perception visuelle, la perception spatiale, la dénomination, la mémoire contextuelle, la mémoire visuelle, la mémoire phonologique à court-terme, la mémoire à court-terme, la reconnaissance, la vitesse de traitement, le balayage visuel, la coordination oeil-main et l'attention d'Identification COM-NAM Vous verrez apparaître des objets sous forme d'images ou de sons. Vous devrez dire sous quel format image ou son est apparu l'objet pour la dernière fois, ou s'il n'est pas apparu. Test de Synchronisation UPDA-SHIF Pour ce test, vous verrez apparaître une balle en mouvement à l'écran. L'objectif sera de suivre le mouvement de la balle avec le curseur de la manière la plus précise possible. Test de Simultanéité DIAT-SHIF Vous devrez suivre le parcours aléatoire de la balle blanche tout en étant attentif aux mots qui apparaitront au milieu de l'écran. Lorsque le nom de la couleur coïncidera avec la couleur des lettres écrites vous devrez répondre en prêtant attention à deux stimuli à la fois. Pour ce test, vous serez confronter à des changements de stratégie, de nouvelles réponses et devrez manier la capacité de surveillance et la capacité visuelle à la fois. Test de Procédé REST-INH Pour ce tests, vous verrez apparaître deux blocs de numéros et de formes différents. Premièrement, vous devrez regarder la taille des formes et indiquer la plus grande. Ensuite, vous devrez indiquer le bloc avec le numéro le plus élevé. Test d'Équivalences INH-REST Pour ce test, vous verrez apparaître des mots en couleurs à l'écran. Lorsque le nom de la couleur coïncidera avec la couleur des lettres écrites, vous devrez répondre. S'ils ne coïncident pas, vous ne devrez pas répondre. Test de Reconnaissance WOM-REST Vous verrez trois objets communs apparaître à l'écran. Premièrement, vous devrez vous souvenir de l'ordre de présentation des trois objets aussi vite que possible. Ensuite, quatre série de trois objets différents à ceux présentés au départ apparaitront à l'écran. Vous devrez alors identifier la séquence initiale. Test Secuencial WOM-ASM Vous verrez apparaître une série de balle avec différents numéros. Vous devrez mémoriser la série de numéros pour les répéter ensuite. Pour commencer, la série sera composée d'un seul numéro puis augmentera petit à petit jusqu'à ce que vous fassiez une erreur. Vous devrez reproduire chaque série de numéros après chaque présentation. Test de Concentration VISMEN-PLAN Vous verrez apparaître des stimuli répartis aléatoirement à l'écran. Les stimuli s'illumineront lorsqu'un son résonnera, le tout en suivant un ordre, jusqu'à terminer la série. Durant la présentation, vous devrez prêter attention aussi bien aux sons qu'aux images illuminées. Lorsque viendra votre tour, vous devrez vous souvenir de l'ordre de présentation des stimuli pour les reproduire dans le bon ordre. Test de Programmation VIPER-PLAN Vous devrez sortir la balle du labyrinthe en faisant le moins de mouvements possibles et ceci le plus rapidement possible. Comment réhabiliter ou améliorer les fonctions exécutives?Toutes les habiletés cognitives y compris les fonctions exécutives, peuvent être entraînées pour améliorer leur rendement. CogniFit vous offre la possibilité d'y parvenir de manière plasticité cérébrale est la base de la réhabilitation des fonctions exécutives et des autres capacités cognitives. CogniFit dispose d'une batterie d'exercices conçus pour réhabiliter les déficits des fonctions exécutives et d'autres fonctions cognitives. Le cerveau et ses connexions de neurones se renforcent avec l'utilisation des fonctions qui dependent d'eux. De cette manière, si nous utilisons les fonctions exécutives fréquemment, les connexions cérébrales des structures impliquées de cette capacité seront est formé d'une équipe de professionnels spécialisés dans l'étude la plasticité synaptique et des procédés de la neurogenèse. Ceci a permis la création d'unprogramme de stimulation cognitive personnalisée adapté aux besoins de chaque utilisateur. Ce programme commence par une évaluation précise des fonctions exécutives et d'autres fonctions cognitives fondamentales. Suivant les résultats de l'évaluation, le programme de stimulation cognitive de CogniFit offre de manière automatique un entraînement cognitif personnalisé pour renforcer les fonctions exécutives ainsi que d'autres fonctions cognitives, si nécessaire après est indispensable de mener à bien un entraînement constant et approprié pour améliorer les fonctions exécutives. CogniFit dispose d'outils d'évaluation et de réhabilitation pour optimiser ces fonctions cognitives. Pour une bonne stimulation, 15 minutes par jour 2 à 3 jours par semaine sont pouvez accéder au programme de stimulation cognitive de Cognifit via internet. Il contient une grande variété d'activités interactives, présentées sous forme de jeux pour le cerveau des plus amusants, à réaliser sur ordinateur. A la fin de chaque session, CogniFit montrera l'avancé de l'état cognitif sur un graphique détaillé.

gestiondes émotions à l'aide de tests projectifs (Rorschach et TAT). Lors de l'analyse des protocoles du Rorschach des participants, nous avons répertorié les variables reliées aux relations interpersonnelles, à l'estime de soi ainsi qu'à la capacité de gestion des affects et de tolérance au stress. À titre exploratoire, la question
Les émotions ont longtemps été considérées comme le signe d’une vulnérabilité. Dans notre culture occidentale, nous opposons souvent la raison aux émotions, comme si l’une était le contraire de l’autre. Nous savons maintenant avec les avancées en neuroscience que les émotions sont essentielles, elles sont présentes à chaque instant, et ne sont pas antinomiques de la logique. Le cerveau n’a pas de systèmes distincts pour différencier émotion et raisonnement. Les deux sont construits en même temps par les mêmes ensembles de réseaux travaillant en étroite collaboration. Définition Une émotion est un état d’être psychologique, physiologique et comportemental déclenché par un évènement. Une émotion est subjective, elle résulte de l’interprétation d’un vécu réel ou imaginaire. Face à une même situation, deux personnes peuvent réagir de façon très différente. Les émotions sont donc un indicateur de nos perceptions des évènements, en lien avec nos croyances, nos pensées, nos besoins et nos valeurs. Elles nous permettent de réagir et d’évoluer. Jean Cottraux psychiatre et psychothérapeute développe les 5 traits fondamentaux des émotions Subjectivité elle traduit la façon dont on ressent la situation selon notre perspective éducation, vécu, valeurs, besoins, personnalité … Elle a une fonction de survie elle incite à 3 différents comportements généraux la fuite, l’attaque ou la sidération Elle a des manifestations observables et mesurables elle induit des changements physiologiques respiration, rythme cardiaque, sécrétion d’hormones Elle est rapide elle ne dure que quelques secondes ou minutes Elle est au centre de la vie elle est présente à tout moment Au contraire d’une émotion, un sentiment sera un état affectif durable, il ne créé pas de changement physiologique remarquable. Un sentiment s’exprime donc au niveau cognitif et non physique. Vous ressentez physiquement une émotion deux à trois minutes après le déclencheur et durant un bref moment. Les émotions sont momentanées. Un sentiment est une représentation et justification que l’on se fait de nos émotions. Un sentiment nous met dans un état affectif durable. Il peut durer plusieurs minutes, voire des années après l’événement déclencheur. Les émotions sont des réactions physiologiques que nous ne pouvons pas éliminer, mais que nous pouvons gérer grâce à une partie de notre cerveau. Les sentiments apparaissent lorsqu’on s’attache à nos pensées face à une situation. Ils dépendent de notre mental. Pour développer ses compétences émotionnelles, plus communément appelée intelligence émotionnelle », plusieurs habilités sont indispensables. Par exemple bien reconnaître ses émotions, comprendre leurs messages et les accepter grâce à l’autocompassion. La granularité émotionnelle Bien reconnaître et bien nommer les émotions qui nous traversent se nomme la granularité émotionnelle. Cette compétence émotionnelle est en lien avec la dimension émotionnelle de la conscience de soi. J’ai explicité cette dimension émotionnelle dans l’article nommé les 6 dimensions émotionnelles. La conscience de soi, c’est la faculté de percevoir les sensations qui peuvent refléter les émotions ou des signaux corporels. La granularité émotionnelle est la capacité d’utiliser des mots différents pour décrire spécifiquement une variété d’émotions. Le concept a été développé par la psychologue américaine Lisa Feldman Barrett. Lisa Feldman Barrett a montré avec différentes études l’importance d’avoir les bons mots pour nommer ses émotions, comme nous l’avons vu ci-dessus, les émotions sont en lien avec notre éducation, nos croyances, nos valeurs, nos besoins. Ce qui explique qu’une même activation physiologique, un même ressenti positif ou négatif peut faire référence à différentes émotions et différents besoins non remplis. Comment améliorer sa granularité émotionnelle Chercher les bons mots Il faut éviter de nommer ces ressentis de façon trop vague tel que je me sens mal » et se demander s’il n’y a pas une autre émotion en jeu et pourquoi vous vous sentez mal ? Est-ce par ce que vous vous sentez seul ? abandonné ? parce que vous êtes triste ? triste de quoi ? Demandez-vous aussi quel sont les activations physiologiques en lien avec cette émotion. Restez ouvert sur ce qui pourrait émerger, Cela dans le but d’avoir une expérience du monde plus précise. Apprendre de nouveaux concepts d’émotions Être curieux lorsqu’il s’agit des émotions, apprendre de nouveaux mots en lien avec les émotions et leur signification. En incorporant ces nouveaux concepts, le cerveau apprendra à les reconnaître plus facilement. Roue des émotions, Source L’autocompassion L’autocompassion est un concept mis au point par la psychologue Kristin Neff qui consiste à changer notre dialogue intérieur critique en soutien de soi, compréhension et bienveillance. En d’autres termes, se traiter avec compassion. D’après le récit de Mme Neff, il y a trois composantes fondamentales dans l’autocompassion La bonté envers soi-même, ce qui signifie que nous sommes doux et compréhensifs avec nous-mêmes plutôt que sévèrement critiques ; c’est l’amabilité de soi, le désir de se réconforter et de se calmer, et de soulager nos souffrances. Reconnaître notre humanité commune, se sentir connecté aux autres dans l’expérience de la vie plutôt que de nous sentir isolés et aliénés par notre souffrance; c’est la capacité de voir nos problèmes comme quelque chose que chaque être humain expérimente, ce qui est le cas. Accepter l’émotion en pleine conscience, ce qui signifie que nous sommes conscients de notre douleur ou de notre souffrance, mais la gardons en observation de façon la plus objective possible, plutôt que d’ignorer notre douleur ou de l’exagérer. La pleine conscience, c’est la capacité de remarquer et surtout d’accepter notre souffrance. De nombreuses études ont montré des associations entre l’autocompassion et différents traits et circonstances positifs moins d’anxiété, de dépression, de rumination, de perfectionnisme et de peur de l’échec. Les personnes compatissantes reconnaissent plus facilement leurs émotions négatives, elles sont plus indulgentes avec elles-mêmes et les autres, ce qui permet d’accueillir toute la palette de leurs émotions. Conclusion Les émotions en elles-mêmes ne sont pas négatives, elles ne posent des problèmes que lorsqu’elles sont refoulées, mal définies, lorsqu’elles persistent pendant trop longtemps ou sont trop intenses. Nier nos émotions, les fuir ou les camoufler ne sont donc pas des réactions saines et participe à les empirer. Toutes les émotions sont utiles. C’est quand elles deviennent trop fortes en intensité ou trop longue qu’elles peuvent avoir un effet négatif sur notre santé mentale et physique. Certaines émotions ou certains schémas cognitifs sont très difficiles à changer seul, par exemple, en cas de dépression, de stress post traumatique, de phobie ou de trouble de la personnalité. Le mieux est de se tourner vers un professionnel psychologue – psychothérapeute formé aux différentes prises en charge de ces troubles. Je propose ce type de prise en charge, vous pouvez prendre rendez-vous avec moi sur Docorga. Bibliographie / pour aller plus loin Livres Les profils émotionnels du Pr Richard Davidson L’intelligence émotionnelle – livre 1 et 2 – de Daniel Goleman L’agilité émotionnelle du Dr Susan David Je réinvente ma vie de et Quelques articles sur l’importance de reconnaître et de nommer précisément ses émotions Quelques articles en anglais sur les émotions et comment les réguler
Notrecapacité à reconnaitre, exprimer, comprendre et évaluer nos propres émotions et celles des autres peut nous aider à fonctionner en collectivité, en groupe. Ensemble, nous pouvons arriver à prendre du recul, à nous soutenir et nous accompagner mutuellement. Avoir conscience de nos sentiments et les utiliser à bon escient, être empathique et porter attention aux
Les émotions sont des expériences physiologiques complexes que nous vivons à la suite d'interactions avec notre entourage. Dans cet article, nous allons voir quelles sont les principales théories sur les émotions, c’est-à-dire les différentes façons par lesquelles la psychologie peut les émotions représentent des sentiments qui entraînent des changements physiques et psychiques affectant la pensée et le comportement. L’émotivité s’ajoute à une variété de phénomènes cérébraux tels que le tempérament, la personnalité, l’état d’esprit et la David G. Meyers, professeur de psychologie au Collège Hope dans le Michigan Etats-Unis et auteur de près d’’une vingtaine de livres, les émotions humaines impliquent “… une excitation physiologique, conduites expressives et une expérience consciente.”Il y a des émotions positives et des émotions négatives. Celles-ci peuvent être liées à un objet, un souvenir, un pronostic, etc. D’autres seraient programmées à l’avance, dès la naissance et seraient universelles telles que l’amour, la joie, la surprise, la colère ou la peur. Ce sont les émotions nombreuses théories sur les émotions ont pu voir le jour au fil du temps. Quelles sont donc les plus importantes ?Les théories sur les émotionsLes émotions exercent une influence très puissante sur le comportement. Mais, pourquoi donc avons-nous des sentiments ? Quelle en est la cause ? Des chercheurs, philosophes et psychologues ont proposé des idées et autres théories sur les émotions pour expliquer le pourquoi et le comment de leur peuvent être regroupées en trois catégories Les théories physiologiques, qui affirment que les réponses à l’intérieur du corps sont responsables des émotions Les thèses neurologiques, qui soutiennent que l’activité à l’intérieur du cerveau entraînent des réponses émotionnelles Les études cognitives, qui suggèrent que les pensées et autres activités mentales jouent un rôle essentiel dans la formation des émotions La théorie évolutive des émotions, la première des théories sur les émotionsL’approche évolutive se concentre sur le contexte historique dans lequel se sont développées les émotions. D’après la théorie évolutive des sentiments, nos émotions existent parce qu’elles favorisent notre adaptation. Ainsi, par exemple, elles nous incitent à réagir avec rapidité aux stimuli de notre entourage, ce qui aide à améliorer nos possibilités de succès et de Darwin suggère que les émotions ont survécu à l’évolution car elles ont la capacité de s’adapter et permettent aux humains et animaux de survivre et de se reproduire. Les sentiments d’amour et d’affection poussent les gens à chercher à se mettre en couple et à se reproduire. Les sentiments de peur, à lutter ou à fuir la source du et comprendre les émotions des autres joue aussi un rôle crucial dans la sécurité et la survie. En sachant interpréter correctement les manifestations émotionnelles d’autres personnes, nous pouvons, par exemple, réagir face au danger et de la meilleure théorie des émotions de James-LangeLa théorie des émotions de James-Lange a été proposée indépendamment par William James et Carl Lange. Celle-ci suggère que les sentiments proviennent de réactions physiologiques à des au fur et à mesure que nous vivons différentes expériences, notre système nerveux développe des réactions physiques associés à celles-ci. La réaction émotionnelle dépendrait donc de la façon dont sont interprétées ces réactions physiques. Les exemples de ces réactions physiques incluent une augmentation de la fréquence cardiaque, des tremblements, des maux d’estomac, etc. Ces dernières génèrent à leur tour d’autres réactions émotionnelles telles que la colère, la peur et la théorie des émotions de Cannon-BardLa théorie des émotions de Cannon-Bard a été développée par les physiologistes Walter Cannon et Philip Bard. Walter Cannon n’était pas d’accord avec la théorie des sentiments de James-Lange sur de nombreux effet, Cannon a suggéré que les gens peuvent avoir des réactions physiques en lien avec des émotions sans réellement ressentir ces dernières. D’autre part, selon lui, les réponses émotionnelles se produisent trop rapidement pour simplement être les produits d’états a d’abord proposé sa théorie dans les années 1920. Puis, son travail a par la suite été développé par le physiologiste Philip Bard durant les années 1930. D’après la théorie des sentiments de Cannon-Bard, nous ressentons les émotions et éprouvons des réactions physiologiques simultanées comme la sueur, les tremblements et la tension précisément, Cannon-Bard suggère que les sentiments se produisent lorsque le thalamus envoie un message au cerveau en réponse à un stimulus. Ceci a pour résultat une réaction physiologique. Au même moment, le cerveau reçoit également des signaux déclenchant l’expérience émotionnelle. La théorie de Cannon et Bard soutient que l’expérience physique et psychologique de l’émotion se produit simultanément et que l’une ne cause pas l’ théorie des émotions de Schachter-SingerElle a été développée par Stanley Schachter et Jérôme E. Singer. En effet, selon eux, la raison joue un rôle important dans la manière dont nous vivons nos théorie de Schachter et Singer se base autant sur la théorie de James-Lange que sur celle de Cannon-Bard. Comme celle de James-Lange, celle-ci soutient que les personnes déduisent les émotions en se basant sur des réponses physiologiques. Le facteur important serait la situation et l’interprétation que les personnes font de ces événement provoque l’excitation physiologique, nous essayons de l’expliquer. Ensuite, nous vivons l’expérience et étiquetons le sentiment. Similaire à la théorie de Cannon-Bard, celle de Schachter-Singer soutient également que des réponses physiologiques similaires peuvent produire des émotions théorie de l’évaluation cognitiveSelon la théorie de l’évaluation des émotions, la pensée précède les émotions. Richard Lazarus a été le pionnier de cette étude. C’est pourquoi nous connaissons souvent cette théorie sous le nom de la théorie de celle-ci, la séquence d’événements implique tout d’abord un stimulus, suivi de la pensée, qui mène ensuite à l’expérience simultanée d’une réponse physiologique et de l’émotion. Par exemple, si vous voyez un ours dans la forêt, vous pensez immédiatement que vous êtes en danger. Ceci amène l’expérience émotionnelle de la peur et les réactions physiques associées à la lutte ou la théorie du sentiment de rétro-alimentation facialeEnfin, la théorie de rétro-alimentation faciale, la dernière de notre liste de théories sur les émotions, indique que les expressions du visage peuvent influer sur l’expérience émotionnelle. Les partisans de cette théorie suggèrent que les émotions sont directement liées aux changements des muscles exemple, une personne pourrait améliorer son humeur en souriant. En outre, de la même façon, elle pourrait l’empirer si elle fronce les sourcils. Le plus surprenant dans cette théorie est qu’elle nous explique que nous pourrions générer des émotions en dessinant volontairement sur notre visage certaines de ses expressions plus Darwin a été l’un des premiers à suggérer que les changements physiologiques causés par une émotion ont un impact direct au lieu d’en être la seule conséquence. Poursuivant cette idée, William James a proposé que contrairement à la croyance populaire, la conscience des changements physiques activés par un stimulus est l’émotion. Ainsi, vous ne vous en rendez pas compte. Il n’existerait alors qu’une pensée intellectuelle, dépourvue de chaleur pourrait vous intéresser ...
Identifieret exprimer ses émotions; Repérer et reconnaitre les émotions des autres; Développer l’empathie; Vivre ses émotions comme une force et non comme le signe d’une fragilité; Déroulement. Les émotions sont parfois un tourbillon dans notre tête : déstabilisantes et envahissantes, elles peuvent nous faire sentir « fragiles

Imprimer Identifier ses émotions et les besoins associésEn résuméLes émotions ont un rôle particulier. Elles fonctionnent comme un système d'alarme et livrent des indicateurs sur nos états internes. Elles affectent nos perceptions, jugements et induisent des comportements. Elles ont pour origine un déclencheur interne ou externe. Un excès d'émotions correspond à un besoin ou un désir insatisfait. Pour mieux gérer les émotions perturbatrices, il est nécessaire de pouvoir identifier l'émotion ressentie, le déclencheur à l'origine de l'émotion, le besoin à satisfaire et le comportement adapté à la situation. Une émotion bien gérée procure bien-être et l'utiliser ?ObjectifMieux gérer ses émotions en satisfaisant ses la tension, le le comportement à utiliser pour prendre du recul sur son ressenti, analyser son besoin et se préparer à l'utiliser ?ÉtapesPréciser l'émotion le déclencheur à l'origine de l'émotion est-ce un déclencheur interne appréhension, a priori défavorable en référence à une situation passée, etc. Ou un déclencheur externe insatisfaction exprimée par son le besoin à satisfaire le comportement en relation avec votre et conseilsLes émotions engendrent des comportements réflexes qui ne sont pas toujours adaptés. En fonction du besoin lié à l'émotion, déterminer l'action à mettre en place pour satisfaire ce besoin. La tristesse la personne se sent affectée, elle a besoin d'extérioriser sa peine, d'être écoutée, réconfortée. Si la tristesse est associée à une perte, le repli sur soi nécessaire au travail de deuil s'avère peur déclenchée par une menace réelle ou potentielle peut engendrer un comportement d'évitement. Après analyse, renoncer à un défi perçu comme étant hors de portée et voué probablement à l'échec constitue une sage décision. Elle permet également d'anticiper des situations difficiles, de mieux se préparer à y faire face. Si j'appréhende de faire un exposé face à un groupe important de personnes, je vais évaluer mes besoins et mes ressources et me faire aider le cas colère liée à un obstacle, une frustration, a besoin d'être extériorisée. Exprimer sa colère sans excès ni jugement permet à la personne, de se " libérer ", d'éviter le non-dit et de maintenir la relation. Elle permet aussi le maintien de son intégrité " J'ai pu faire part à ma collègue des raisons de mon désaccord, je me sens mieux. ". Ne pas s'autoriser à faire part de sa colère parasite la relation à soi-même et aux dégoût provoque des sensations psychologiques et physiologiques désagréables. Mieux vaut éviter les situations engendrant le dégoût et s'en protéger par le surprise liée à l'imprévu, l'inattendu, la nouveauté, nécessite de prendre un temps de recul avant d' joie déclenchée par la réussite, la motivation nous stimule, nous rend heureux, créatifs. Elle libère de l'énergie, nous incite au partage et au renouvellement de la situation source de les besoins liés aux émotions et choisir le comportement adapté atténuent ou renforcent l'impact de l'émotion et notre capacité à bien la à prendreÊtre en contact avec ses émotions et à l'écoute de ses besoins en se posant les questions " De quoi ai-je besoin ? ", " Qu'est ce qui est important pour moi ? ", " Que suis-je en mesure de faire ? " afin d'éviter les comportements réflexes.

. 202 277 33 157 226 307 252 45

capacité à participer aux émotions des autres